Rhapsodiequilt : Présentation de OLFA
Publié le 21 Mars 2019
QAL 2019 #Rhapsodie: OLFA
Qui dit patchwork moderne dit, certes couleurs vives, imprimés actuels, mais aussi temps.. et parfois celui-ci dans notre vie moderne nous est précieux (compté, rare, à partager… vous pouvez coompléter avec vos propres mots.)
Bref.. le pâtchwork moderne est aussi synonyme de vitesse pour certains, et d’outils « facilitateurs ». Parmi ceux-ci… la règle de patch certes, mais aussi le cutter rotatif et la planche autocicatrisante qui va avec.
Vous voyez où je veux en venir ??
Oui ! OLFA.
4 lettres en majuscules et une couleur reconnaissable partout.
Mais connaissez-vous l’entreprise OLFA et surtout, comment tout a démarré ?
C’était au Japon, il y a déjà quleques années, dans les années 50 pécisément. A Osaka.
Un jeune adolescent se voit alors offrir par un soldat américain une barre de chocolat, que celui-ci découpe facilement à la main devant le jeune homme…Qui se nomme Yoshio Okada.
Le père de Yoshio était imprimeur avant la guerre, et son fils suit la route toute tracée à la fin de celle-ci. Imprimeur signifie couper du papier à la main à cette époque, avec des lames de rasoirs carrés, qui s’usent vite. Yoshio cherche alors comment améliorer ses conditions de travail (modernité….) et se souvenant de la barre de chocolat coupée facilement , ainsi que des caractéristiques connues des morceaux de verres cassés, il invente le premier cutter à lame sécable en 1956 :
Il souhaite vendre celui-ci avec son frère mais aucun investisseur ne veut l’aider. Il en fabrique alors seul aevc ses économies, 3000 en tout. Tous « différents » puisque fabriqués manuellement.
Il doit donc moderniser et séduire. Le plus important après la coupe est la tenue dans la main. Il essaie dans sa main des galets de rivière, pour avoir la meilleur ergonomie possible..
Ses recherches vont durer 10 ans.
La couleur jaune est choisie pour que l’outil se voie le mieux possible dans les boites à outils.
IL monte avec son frère la société « OKADA & Co », mais suite à des désaccords avec son frère et des investisseurs, il crée sa propre marque en 1969. Ol-ha. Qui signifie couper en japonais (non je n’ai pas fait japonais…). Le h ne se prononçant pas dans toutes les langues, il choisit de le transformer en F. Et cela devient OLFA. Regardez donc le logo : chaque lettre est écrite dans un morceau de cutter sécable !
En 1971 les cutters arrivent sur le marché international, et restent les leaders à l’heure actuelle dans cette branche de coupe. Ils sont copiés mais jamais égalés.
En 1979, ce génial inventeur va plus loin. Et c’est là que pour nous patcheuses, cela devient encore plus intéressant.
Il voit une émission à la télévision, une couturière coupe un morceau de tissu très fin avec une grosse paire de ciseaux. Si vous avez déjà essayé vous savez que le tissu bouge alors, glisse, et que la coupe devient beaucoup moins précise. Ce problème le marque et en quelques jours il invente le cutter rotatif !
Les couturières n’adhèrent pas de suite (en France…) mais les patchworkeuses oui (quoique depuis quelques temps les addicts couture commencent à le découvrir, il fait des merveilles aussi sur le jersey croyez-moi )
Les brevets déposés tombent ensuite dans le domaine public, ce qui permet à d’autres sociétés de copier ces objets avec les mêmes normes.
Après cette intense page culturelle, LA grande nouvelle (oui il faut le mériter !)
Olfa nous accompagne dans notre projet fou cette année avec de beaux cadeaux à la clef… cutter rotatifs et planches…
Vous allez être gâtées !!
Voilà pour la page OLFA. Vous pouvez compléter vos connaissances en cliquant ici : vous arriverez sur le blog OLFA dédié au patchwork. Bonne lecture !
Les informations ont été prises sur le site de OLFA et aussi sur le blog quilteuseforever.
N’hésitez pas à aller lire chez Corinne la présentation d’autres sponsors.
Et rappel : vous avez jusque lundi prochain pour publier vos tissus, avis aux retardataires (j’en connais... je donne des noms ou pas … ?).
Vous êtes actuellement plus de 110 à avoir embarqué avec nous.
C’est extra !!